Une petite intrusion

Alors que Shigehito était tombé dans les vapes, Miria s’occupait de lui sans qu’il s’en rende compte, le faisant déplacer dans ses quartiers. Alors qu’il se retrouvait seul un moment dans les quartiers de Miria, lui se retrouvait dans ce que l’on pouvait appeler le subconscient. De retour à sa petite taille d’enfant, quelques secondes avant ce fameux crash. Se voyant en train de se balader dans les couloirs, qui devenaient d’ailleurs de plus en plus sombre. Jusqu'à devenir noir pour se faire éblouir par un énorme rideau blanc.

Cela n’était pas d’agréable souvenir à vrai dire. Des souvenirs ne sont pas la pour hanter les gens. Il en transpirait même, sur le visage. Il était un peu agiter avec une respiration un peu sèche, mais dès que Miria mit sa main sur son front, cela semblait se calmer petit à petit. En même temps, le comprimer que Miria venait de lui donner faisait aussi de l’effet.

Lentement, il soupira et revint doucement à lui, après quelques minutes. Il ouvrit finalement les yeux à moitié pour y voir Miria…floue au début, mais cela se rétablit quelques secondes après. Il fit un léger sourire content de la voir malgré le fait qu’il ait toujours mal au crane.

-Je…suis ?....

Il ne reconnaissait pas la pièce et semblait être sur quelque chose de bien plus mou qu’un sol. Il avait du être déplacer, il s’en doutait, mais ou ?

Miria était douce. Lorsqu'elle le vit s'éveiller lentement en souriant, elle caressa tendrement sa joue. Il se devait de rester couché le plus possible. Il devait être perdu, ne connaissant pas le lieu, et comme de fait en ouvrant les yeux sous ce sourire d'ange, il posa la question de façon décomposée. Miria passa un doigt sur ses lèvres et lui intima gentiment le silence. Elle laissa échapper un long soupire avant de s'asseoir sur le lit tout contre lui.

- Ce sont mes quartiers, il n'y a rien à craindre ainsi...

Elle passa à nouveau sa main sur son front avat d'y déposer un baiser. Elle était un peu inquiète même si tout indiquait qu'il allait mieux. Mais pour elle il était un humain et même si sur certains ponts ils étaient aussi évolués qu'elle, les humains étaient fort fragiles sur bien d'autres et surtout la santé. Miria lui prodiguait des gestes et caresses aussi tendres qu'elle le pouvait alors qu'elle n'avait jamais eu à le faire. c'était troublant toutes ces sensations mais elle était trop inquiète pour son amant que pour se préoccuper de ses propres impressions.

Elle prit un tissu humide qu'elle passa sur son visage en souriant, jouant comme une enfant mais tout de meme délicatement. Au moins ce pouvait être rafraichissant. Si la fièvre baissat, c'était un bon point, elle n'aimait pas savoir qu'il était dans un tel état, l'idée lui vint presque de le garder ici....Mais c'était tout aussi dangereux...

- Depuis combien de temps tu....

Miria caressa sa joue tendrement dès qu’il ouvrit les yeux. Il ne pouvait que sourire et il en soupira même, content. Elle avait prit soin de lui apparemment, Shigehito en était heureux. Alors qu’il avait posé sa question, Miria avait posé son doigt sur ses lèvres et il en rougit un peu. D’ailleurs, il ne pu s’empêcher de laisser un baiser se déposer sur ce doigt. Elle s’assit à côté de lui et lui informa qu’il se trouvait dans ses quartiers. Il constata, qu’il était sur un lit et en rougit encore un peu plus. S’il était dans ses quartiers, il était alors coucher sur son lit.

-Tu as été forcé de m’amener la…désolé…

Il baissa un peu els yeux. Il avait dit qu’il partirait comme promit, mais au lieu de ça, il avait succombé à ce mal de tête affreux. Elle passa sa main sur son front et il en releva les yeux, la regardant. Elle était si douce avec lui à présent. Il en sourit à nouveau en soupirant.

Lorsqu’elle passa le tissu humide sur son front, il leva son bras sur sa joue pour la lui caresser. Il était peut-être un peu fiévreux, mais en regardant Miria, il ignorait tout ce qui pouvait se passer autour, bien que l’humidité sur son front lui faisait du bien. C’est alors qu’elle lui demanda depuis quand…depuis quand quoi ? Il soupira, pensant que c’était en rapport avec ce qui venait de se passer.

-Depuis combien de temps ?...j’ai sa ?...Eh bien…sa fait 7 ans…au début c’était insupportable…mais avec le temps, on a trouvé quelque chose qui me soulageait de toutes ses douleurs…Les médecins disent que c’est à cause du crash et de ma perte de mémoire…

Il soupira à nouveau avant de la regarder dans les yeux, toujours en lui caressant la joue. Malgré 7 ans chez les insurgés, il avait l’impression que Miria était la personne la plus proche qu’il avait depuis tout ce temps.

Elle rosit un peu lorsque Shigehito déposa un baiser sur son doigt, c'était un peu génant parce que la première fois....Mais cela ne lui déplaisait pas. c'était drôle par contre de le voir rougir ainsi sans comprendre la raison de cette teinte qui lui allait à ravir. Il s'excusa mais Miria se coua la tête, il n'y avait aucune raison de s'excuser, elle était presque sûre qu'il aurait agit à peu près de la même façon pour elle si telle chose lui était arrivée; enfin du moins elle aurait espéré qu'il en soit ainsi. Elle insista en appuyant doucement son doigt sur ses lèvres, se taire valait mieux à ce sujet, Miria était assez tétue.

- Chuuut! Ai-je l'air de t'en vouloir d'être ici dans mes quartiers? Reposes-toi un peu aulieu de bavasser inutilement Shigehito, tu auras besoin de quelques forces!

Miria continuait ses gestes tendres, caressant son front jusqu'à ce que lui-même ne caresse sa joue, ce qui la fit un peu rougir. Elle ferma un instant les yeux pour profiter de ce geste et secoua de nouveau la tête, passant le linge humide sur son front. De son autre main, elle prit celle de Shigehito pour la reposer sur son torse, juste sur son coeur. Il devait se reposer, pas s'occuper d'elle qui l'avait battu de façon effroyable, ce qu'elle regrettait un peu.

Pourtant il souriait en soupirant, mais Miria n'oubliait pas, même si elle avait un sourire bienveillant, qu'elle lui avait causé de bien terribles blessures. Mais lui souriait, jusqu'à ce qu'elle lui pose la question...Et la réponse était navrante. Elle le regarda sans émotion particulièrement, continuant simplement de caresser son visage avec ce linge humide en tenant sa main contre son torse. Elle ferma un court instant les yeux pour réfléchir, il y avait 7ans, ce qui aurait pu la marquer ou pas, comme un crash...Mais sa mémoire lui faisait défaut depuis ce début de matinée et rie ne lui venait. Elle voulait juste le remettre sur pied, qu'il puisse partir tranquillement sans soucis. Mais était-ce seulement possible? Elle le croyait au moins.

Elle rouvrait les yeux et sourit un peu timidement, caressant sa main tendrement et laissa un soupire lui échapper. Etait-il si fou? Elle ne pouvait le dire mais il semblait que cette part de follie l'attirait après tout.

- Tu as ce soin pour le moment mais on dirait que cela n'a plus beaucoup d'effets...Tu ne devrais pas sortir dans un tel état si rien n'a été trouvé pour que tu sois soigné...

Lorsque Miria appuya un peu plus sur ses lèvres pour qu’il se taise et qu’elle dise ensuite ce qu’elle avait à dire, il sourit et lécha son doigt cette fois ci. Mais cela ne l’empêcherait pas de parler.

-J’ai tout ce don j’ai besoin ici…

Oui, il avait le reste de ses cachets et Miria ! Le reste, lui importait peu. S’il retournait chez les insurgé comme sa, il lui manquerait quelque chose, la présence de quelqu’un. En plus, il y avait cette promesse avec cette pierre. Il ne pourrait se passer de penser à elle. Alors qu’elle caressait toujours son visage aussi tendrement, lui ne cessait de la regarder, de l’observer sous tous les angles possible. Chaque détaille de son visage était enregistrer et chaque défaut aussi. Il n’y avait rien qu’il n’aimait pas chez elle. Puis, elle prit sa main qui était sur sa joue pour la poser sur son torse. Mais par reflexe, il mit son autre main par-dessus la sienne pour qu’elle garde sa main sur son torse, sur son cœur. Puis, elle s’inquiétait pour elle, lui disant qu’il ne devrait pas sortir s’il n’avait pas régler ce problème, mais il ne pouvait pas rester sans rien faire à attendre que l’on trouve comment soigner sa. Il soupira et la regarda.

-Ils sont incapable de trouver ce que j’ai exactement…Alors autant en profiter avec ses cachets pour éviter la douleur.

Il ferma les yeux, aimant la douceur de ses gestes et la serviette humide sur son front. Il en soupira et caressa sa main qu’il avait retenue sur son torse.

-Mais la je suis bien…

Miria rougit légèrement lorsqu'il lècha son doigt, il avait des réactions qu'elle n'avait jamais connue et toutes ces sensations lui apparaissaient nouvelles et parfois génantes mais pourtant si agréables. Il continuait de parler, allant à l'encontre de ses conseils, et même si c'était un peu râlant comme diraient certains, Miria s'en amusait un peu. Il était aussi tétu qu'elle, mais plus fragile, il étaitdoux et surprenant, Miria ne se lassait d'aucune de ses remarques ou paroles. Et cette parole qu'il lança la fit rougir. Certes, elle était là et il avait ses cachets, tout ce dont il avait besoin ne se résumait certainement pas à cela, il avait besoin d'un espace de vie libre, de contacts avec les autres, de liberté....Tout ce qu'il ne pourrait pas avoir en restant enfermé dans ses quartiers.

- Je n'en suis pas si sûre...

Il continuait de la regarder, c'était intimidant. Mais Miria, bien qu'elle rougissait, ne se détourna pas, elle lui laissait l'occasion de la regarder de son sorte à se forger autant de souvenirs qu'il le voulait. Pour elle, son visage serait à jamais imprimé dans sa mémoire, tout comme les milliers de gens qu'elle avait croisé, tué, apprécié, interrogé....Tout lui resterait en mémoire à moins qu'elle ne demande à ce qu'on lui efface des données, ce qui pouvait être risqué.

Elle rougissait mais lui souriait, continuant de la caresser simplement, enfin jusqu'à ce qu'elle pose sa main sur son torse et que lui même en face une prisonnière de siennes. Miria rougit un peu plus et son sourire s'élargit. Pourquoi? Ce geste devait avoir un sens qu'elle ne parvenait à exprimer et pourtant elle le trouvait d'elle même très important et touchant. La jeune xénion l'interrogea sur le temps que cela durait et il soupira, toujours en la regardant. Miria était fort concentrée sur chacun de ses propos, elle voulait en savoir le plus possible, elle voulait le découvrir, l'aider...Mais elle fut effrayaée par ce qu'il venait de dire.

Les médecins ne trouvaient pas? Il se contentait de ces cachets sans savoir s'ils auraient une quelconque répercution sur son état de santé? Il profitait de la vie juste ainsi. Miria baissa les yeux et serra sa main. Elle laissa un long soupire lui échapper, le voyant à demi alors qu'il continuait de parler, affirmant qu'il était bien là...Peut-être, mais Miria ne serait jamais à l'aise en le laissant partir sachant cela, sachant qu'à n'importe quel moment, les cachets pourraient ne plus avoir d'effets et Dieu seul savait ce qui s'en suivrait....Elle craignait de ne plus pouvoir le voir, elle ne voulait pas cela.

- Tu es bien maintenant....Mais après? Et quand tu n'auras plus de cachets? Et quand il n'y aura plus de médecins pour chercher ce qui t'arrive? Cette idée....

Lui déplaiait totalement et semblait l'abattre plus que de raison, mais qu'y pouvait elle? A peine rencontrés, déjà séparés etrien ne garantissait une prochane rencontre si ce n'est une promesse sans doute bien déplacée pour quelqu'un de son rang...Vivait-elle vraiment dans un monde d'espoir à ce point? sans doute pas, elle espérait bien trop de la vie...Une larme lui échappa.

Elle n’était pas sur qu’il ait tout ce don il avait besoin ? Certes, il serait dans un espace réduit et enfermer, il pourrait facilement tenir les premiers jours avec diverse activité solitaire, mais cela deviendra tout aussi vite lassant. Mais par contre, il avait envie d’être avec elle. Ce n’était pas de bonne condition mais partir et ne pas l’avoir à côté de lui…ce serait un manque énorme.

-Pas sur ?...Tu vas énormément me manquer si je pars…

Il soupira silencieusement pour regarder un moment le plafond gardant sa main contre son cœur. Mais soudainement, Miria la serra et il tourna les yeux dans sa direction, voyant qu’elle les baissait. Elle prit la parole. S’il n’y avait plus de cachets et de médecin, qu’est-ce qui se passerait ? Lui-même ne savait pas, mais sans ses cachets, pour le moment, ses affreux maux de tête ne cesseront pas de le hanter et il ne voulait pas y refaire face. Mais pour les médecins, il y en aurait toujours, mais lequel voudra s’acharner sur un patient dont on ne trouve pas d’où cela vient ? Un petit silence s’était installer, il ne savait pas quoi y répondre à vrai dire.

Mais lorsqu’il vu une larme couler le long de sa joue, il se redressa sur le lit pour se retrouver assit, à côté d’elle et la prit dans ses bras pour lui caresser le dos et déposer un baiser sur son front. Il passa également sa main sur sa joue pour essuyer cette larme. Il soupira, voir une larme coulée comme sa le touchait déjà autant que sa. Miria était bien plus que sa protégée, même s’il ne pourrait pas garder un œil sur elle tout le temps, en tout cas pour le moment, il ne pouvait la laisser faire apparaître une telle mine.

-N’y pense pas. J’aurais toujours des cachets…j’irai en chercher, ne t’inquiète pas. Sa partira bien un jour.

Il passa sa main dans les cheveux de Miria. Il voulait la voir sourire, le sourire lui allait si bien. Alors la voir avec une larme qui coule le long de sa joue…il ne voulait plus.

-Pour le moment, avec ses cachets je vais bien, j’irai en chercher quand j’en aurais plus, alors ne t’en fait pas d’accord ?

Miria soupirait, il pouvait chercher autant qu'il le voudrait, il ne lui ferait pas changer d'avis, il devait partir loin d'elle au moins jusqu'à ce que la situation change un peu....ne fut-ce qu'un petit peu!

- Tu me retrouveras plus tard, tu auras surement des choses à faire pour m'oublier un peu...

Elle se laissa aller à ses émotions et d'un coup Shigehito l'enlassait, essuyant ses larmes Elle releva doucement la tête pour la poser sr son épaule et passa ses mains dans son dos pour le serrer contre elle,partagée entre la surprise et la peine. Elle ferma les yeux et soupira, pas vraiment convaincue bien qu'elle essayait. Il était si gentil avec elle, c'était difficile à croire si l'on revenait en arrière, mais les choses étaient ainsi, incompréhensibles...Et ce n'était pas ce qui la dérangeait. Ce qui la dérangeait, c'était de n'avoir aucune certitude et une soudaine peur incroyable pour lui....

- Je voudrais ne pas y penser....Mais c'est impossible...

Il lui caressait les cheveux, elle restait blottie contre lui, inquiète quoi qu'il dise. Elle soupirait parfois, retenant une larme, et le serrait plus fort encore contre elle comme pour être sûr qu'il était bien là, qu'elle ne rêvait pas. Même s'il avait ces cachets, Miria ne pouvait pas imaginer qu'il lui arrive quoi que ce soit, même autrement. Elle l'aurait bien retenu prisonnier finalement...Mais elle ne pouvait pas se faire non plus à cette idée...Tout lui semblait désespéré, désespérant.

- Très bien, alors prends bien tes cachets....Mais quand tu reviendras, je veux qu'on te soigne!

Rêve de petite fille tétue? Peut-être bien....En tout cas Miria voulait uniquement le bien de Shigehito, son bonheur, sa liberté, lui voler son sourire à tout jamais, se faire pardonner ses coups...Elle voulait qu'il vive longtemps....

Il s’imaginait ce qu’il pourrait faire pour ne pas penser à elle, mais rien ne lui venait à l’esprit en fait. Maintenant qu’il la connaissait, c’était pratiquement devenu son centre d’intérêt et il n’y pouvait rien. Il ne pouvait changer ses sentiments pour elle.

-Sa risque d’être du de ne pas penser à toi…Mais je reviendrai hein, je vivrai pour toi !

Il rougit de nouveau. Elle releva un peu la tête lorsqu’il la serra contre lui et la posa sur son épaule. Il caressa alors sa tête tendrement, appuyant de nouveau sa tête contre la sienne en fermant les yeux. Elle le serra fort contre lui et lui, lui fournissait des câlins pour essayer de la réconforter. Elle avait peut être employé une manière forte juste avant, mais il n’était pas rancunier du tout, et ce qui en était sorti ne lui déplaisait pas.

Elle disait que ne pas y penser serait impossible. Elle s’inquiétait donc autant que sa à son sujet ? Pourtant, pour lui ce n’était qu’un problème que ces cachets réglaient…peut-être l’habitude d’en prendre et d’y faire face.

-Je les prendrais, soit en sur. Et on me soignera quand je reviendrais d’accord ? Et à ce moment la, je pourrais rester avec toi.

Il soupira et frotta sa tête contre la sienne. Miria était bien l’une des seuls personne à qui il s’était vraiment attacher. En aucun cas il ne voulait la voir dans cet état, cela l’attristait également. Il voulait la faire sourire, lui rendre ce sourire qui lui allait si bien.

Miria ne faisait plus attention à ce qui se passait, elle était juste contre lui à l'écouter, à imaginer, àse rassurer. Ses mots lui allaient droit au coeur, bien qu'elle ne fut pas totalement rassurée, elle avait tout de même confiance en lui et en ses promesses.

- Tu reviendras pour moi?

Le savoir en vie valait tous les trésors du monde, peu importait à vrai dire que ce soit pour elle ou une autre princesse, du moment qu'il était en pleine forme et souriant. Miria en voulait à sa vie, elle refusait qu'il lui arrive quoi que ce soit. Mais elle ne pourrait pas le surveiller, elle avait des obligations, obligations qu'elle rompait déjà en le laissant partir, bien qu'elle pourrait prétexter un piège, mais en avait-elle seulement envie?

Elle continuait de réfléchir, les larmes ayant cessé de couler, mais les otpions n'étaient pas spécialement joyeuses. Elle frotta doucement sa tête contre celle de Shigehito, elle n'avait plus ses élastique et c'étaient donc ses cheveux qui frottaient doucement le visage de Shigehito sans qu'elle n'ose plus le regarder.

Elle se mit soudainement à calculer dans sa tête, même si ce pouvait paraître fou, elle voulait avoir mi toutes les chances du côté de Shigehito pour qu'il s'en sorte. C'est à ce moment qu'il prit de nouveau la parole. Ses cachets il les prendrait, elle en était sûr, mais ce fut son insistance à vouloir revenir en vie pour rester auprès d'elle qui la touchait soudainement le plus. Elle se détacha un instant et prit son visage entre ses mains pour plonger ses yeux océan dans ceux de sonamant.

- Je ferais tout ce que je peux pour te soigner.

La dévisageant un court instant, elle finit par l'embrasser, se surpenant elle-même. Elle caressait doucement ses lèvres des siennes, lui rendant la tendresse qu'il lui avait offerte alors qu'elle avait été si brutale.

Il sourit lorsque Miria lui posa la question. Bien entendu, s’il revenait ici, se serait uniquement pour elle avant toute chose !

-Oui, je reviendrais uniquement pour toi, je te le promets, tu es devenu la chose la plus précieuse que je puisse avoir Miria, alors je ne te laisserai pas…je me battrai pour te revoir, promis !

Mais s’il devait partir, il devait ne pas être vu, et étant dans ses quartiers, cela ne devrait pas être facile étant donner qu’il se trouvait surement en plein centre de la base Xénion. Il essayait de trouver le moyen le plus rapide et le plus efficace, mais il en avait toujours un peu mal au crane malheureusement et réfléchir dans ces conditions n’était pas plaisante. Mais le plus rapide serait peut-être de réunir tout le monde dans une même pièce pour laisser Shigehito partir sans se presser et de se faire prendre par une seul des caméras présentes dans les secteurs.

Puis, elle prit son visage entre ses mains pour que ses yeux se plonge dans les siens, lui disant qu’elle ferait tout pour qu’il soit soigner. Il rougit légèrement à cette remarque, se laissant observer. Il ne pu répondre que par son rougissement qu’elle l’embrassa. Il fut un peu surpris, mais ferma vite les yeux tellement ce baiser était tendre. Il répondait avec ses sentiments autant soit-il, caressant sa joue tendrement en la serrant contre lui. C’était leur deuxième baiser et il remarquait que cela aussi allait beaucoup lui manquer.

Il fit durer ce baiser un long moment avant de séparer doucement ses lèvres des siennes, les léchant au passage pour ensuite glisser un doigt sur celle de Miria. Il la regarda dans les yeux, se plongeant dans ses yeux bleu magnifique.

-Je ne vais vraiment plus vouloir partir si je continue à t’embrasser, tes lèvres vont aussi terriblement me manquer tu sais. Tu sais comment me faire sortir d’ici ?...Je veux tout de suite commencer à faire bouger les choses entre les insurgés et les Xénions, pour vite te revoir.

En disant cela, il la regardait dans les yeux en caressant sa joue tendrement, ne voulant pas quitter son regarde des yeux.

Shigehito lui promis de revenir pour elle, il lui dit de si belle chose qu'elle ne pouvait plus que rougir. Bien sûr à ses mots, elle affirma qu'elle ferait son possible pour le soigner, elle le voulait vraiment. C'était la première fois qu'elle ressentait une telle chose, de tels sentiments, l'impression d'exister pour quelqu'un autrement que pour remplir une fonction. Shigehitol'iamait et elle aussi l'aimait, du moins elle avait l'impression de découvrir quelque chose de ce genre.

Elle était à présent sûre qu'il se battrait pour vivre, pour la revoir, pour se faire soigner ici auprès d'elle. Miria était si heureuse, elle se laissa submerger par ce baiser qu'elle lui offrait elle-même, leur deuxième baiser, un baiser que Shigehito fit durer.

En même temps ses pensées se bousculaient dans sa tête, elle devait trouver un moyen de le faire sortir d'ici, bien qu'elle n'en avait pas vraiment le coeur. Le baiser l'emportait assez loin de sa réflexion, elle était tout simplement emportée ailleurs et elle se sentait bien. Pourquoi réfléchir à cela maintenant? Parce que Shigehito mit fin au baiser, lui lèchant les lèvres avant d'y passer un doigt. Miria garda les yeux fermés un court moment avant de les ouvrir lentement pour le regarder tout comme lui das les yeux. Sa question et sa remarque la surprirent tout autant que ce compliment la fit rougir. Elle entrouvrit la bouche pour parler mais tout ce qui lui venait à l'esprit était qu'il n'avait pas voulu partir plus tôt lorsqu'elle lui proposait et qu'à présent c'est lui qui demandait la sortie alors qu'elle craignait de le faire....Elle voulait tellement profiter de lui. Elle baissa les yeux et soupira.

Elle sentait sa main sur sa joue mais elle fit comme si elle ne la sentait pas, comme s'il était naturel qu'il fasse cela et que ça ne la touche pas, ce qui bien sûr était faux. Elle releva doucement un oeil au dessus du lit pour regarder la conduite d'aération avant de regarder la porte et de se laisser retomber en arrière sur le lit.

- Les conduites mènent directement dehors, mais très en hauteur et acun moyen de descendre sans savoir piloter. Les couloirs eux sont toujours gardés et surveillés....

Sortir de la chambre, demander à ce qu'on regarde tous les quart d'heure dans la chambre s'il y est toujours avant d'aller en salle d'observation et s'arranger pour qu'un vaisseau soit pile à l'endroit où il devait sortir...Elle pourrait subir la peine de mort si l'on se rendait compte de quoi que ce soit, mais il lui serait tellement facile d'effacer la mémoire de ses machines et de faire un montage vidéo pour supprimer le passage du june homme. Il n'y aurait plus qu'à expliquer cequ'elle a fait durant tout ce temps et un beau mensonge ferait l'affaire. En sortant par les conduites, il serait assuré de ne rencontrer personnes...Miria ferma les yeux et soupira à nouveau, il devait partir, mais elle ne le voulait plus.

Shigehito la regarda ouvrir les yeux lentement pour regarder ses magnifiques yeux et se perdre dedans. Il l’observa rougir. Il n’y avait aucune différence pour lui, que se soit une Xénion ou une humaine, ils étaient maintenant pratiquement identique, mais personne ne voulait voir la vérité enf ace, personne ne voulait comprendre, personne n’avait cherché à comprendre, tout le monde se voilait la face pour ne pas voir la vérité en face ! Mais les choses doivent changer !

Elle soupira alors qu’il lui caressait la joue et se laissa tomber en arrière, lui expliquant comment elle voyait de le faire sortir d’ici. Il regarda les conduits de la ou il était. Il n’aimait pas particulièrement être à l’étroit et surtout monter vers le haut pour sortir alors qu’il faudrait savoir piloter. Il soupira et la regarda avec un petit sourire. Si elle se faisait prendre, il n’arrivait pas à imaginer ce qu’on pourrait lui faire subir, mais s’il le fallait vraiment…ou alors peut-être qu’utiliser un moyend e transport n’était pas nécessaire. Peut-être que sur les murs, il y avait de quoi jouer l’homme araignée…

Il se releva un peu et au lieu d’aller vers ce conduit, il mit ses mains à côté de la tête de Miria qui était couché sur son lit et se pencha par-dessus. Il sourit légèrement et la regardait, la contemplait encore et encore. Il s’amusa à frôler les lèvres de Miria avec les siennes. Peut-être que leur deuxième baiser avait été de trop, mais ce qui était sur, en voyant le conduit et la façon dont il pourrait partir, il ne voulait pas y aller de suite. En fait, il avait dit sa avant sans vraiment le penser, juste pour savoir la manière principal de son échappement. Mais partir sans faire de grabuge…peut-être que cela serait mieux pour elle s’il en faisait, après tout, cela pourrait lui éviter plus d’ennui que si on apprenait qu’elle avait laissé un humain s’échapper…

-J’ai peut-être dit qu’il faudrait que je m’en aille, mais…

Doucement, il ne termina pas sa phrase et en suchotant, il étouffa le mais sur ses lèvres pour els embrasser un cour instant avec tendresse. Il mit doucement fin en baiser, décrochant difficilement ses lèvre des siennes et lui caressa à nouveau la joue

-Je ne veux pas y aller en te laissant ici comme sa…pas maintenant…je veux rester le plus longtemps possible…tout ce que je veux c’est être avec toi.

Il soupira et passa sa main dans ses cheveux. Ici au moins, ils étaient tranquilles, avant d’entrée, les autres devaient surement toquer à la porte et Miria pouvait leur refuser l’accès de sa simple voix. Et dans le même temps, il pouvait réfléchir à la manière de lui arranger els choses en s’évadent.

Miria avait bien rélféchi à cela depuis un moment maintenant, le temps d'un baiser. Alors qu'elle s'était étalée sur le lit, parlant encore et encore de son plan, alors qu'il aurait pu partir comme elle l'avait dit, Shigehito se pencha sur elle en la regardant toujours aussi tendrement. Il frôla ses lèvres et Miria ferma légèrement les yeux, un peu rougissante, posant une main sur sa joue.

Lui aussi parla, il étouffa sa phrase inachevée sur un baiser, un baiser qui fit chavirer son coeur, la noya de chagrin amer. Elle sentait les larmes monter et les retenaient avec peine. Il mit fin au baiser pour reprendre sa phrase et Miria rougit de plus belle, ne pouvant plus contenir son chagrin, elle non plus ne voulait pas qu'il parte, bien au contraire.

Il passa sa main dans ses cheveux et Miria rapprocha son visage doucement avec ses mains. Elle plongea à nouveau ses yeux dans les siens, embués de larmes douloureuses et brulantes.

- Alors reste encore un peu avec moi! Ne me laisses pas maintenant, attends un peu! Encore quelques minutes, juste quelques minutes dans tes bras...Shigehito.

Elle n'attendit aucune réponse, elle n'attendait vraiment rien à vrai dire, ce n'était qu'un désir personnel, libre à lui de refuser, de s'en aller, mais Miria avait les cartes en mains....Pourtant s'il partait, elle le laisserait faire. Mais elle voulait encore profiter de ces quelques instantsqu'elle graverait dans sa mémoire à tout jamais.

Lorsqu’il mit fin au baiser, il pour voir Miria qui retenait ses larmes. Elle prit son visage entre ses mains pour le rapprocher, lui dire un phrase…il allait rester, il le voulait. Elle ovulait être danas ses bras, il s’exécuta immédiatement, il se mit sur le côté en passant une main derrière son dos et l’attira contre lui, sur el côté également pour la serrer fort dans ses bras.

-Si tu le veux, tu peux m’avoir chaque seconde…

Il rougit un peu et ferma les yeux en posant son front contre le sien. Il se remémorait tout les détails de leur rencontre, même si au début c’était un peu brutal, cela faisait parti de leur histoire qui n’était en aucun cas violente aujourd’hui, bien au contraire. D’ailleurs, il ne s’était jamais aussi bien senti qu’aujourd’hui. Sa vi venait de basculer pour une deuxième fois. Une deuxième fois bien plus paisible que la première engendrée par la guerre et la destruction.

Il rouvrit les yeux pour la regarder et avec sa deuxième main, il fit ce qu’il put pour aller essayer le bord de ses yeux. Il ne savait pas si petit il avait déjà eu une petite amie, même s’il était un peu jeune pour ena voir une bien évidement…Mais Miria était tout pour elle, c’était devenu son trésor que même le monde ne vaudrait pas. La laisser ici n’était pas facile pour lui, il n’avait jamais vraiment eu de famille après le crash et il ne se souvenait pas de ses vrais parents. Pour lui, c’était laisser comme ce qu’il avait de plus important derrière lui…ce qui était le cas en fait. Mais il s’était résigner…il ne pouvait pas rester.

-Je ne peux pas partir comme sa…pas sans faire de grabuge Miria…tu auras des problèmes…et je ne veux pas.

Il soupira et la serra plus fort, n’imaginant pas ce qu’on pourrait lui faire, déposant un baiser sur son front. Mais rester prenait le dessus…il disait qu’il devrait partir, mais jamais il n’en aurait la force !

-Je suis…vraiment obliger de partir ?...Par moyen de rester ici ?

Il baissa les yeux…lui n’aurait pas vraiment de problème en racontant cette histoire aux autres, qu’il existait des Xénions sur terre qui voulait une paix durable. Mais pour elle…il ne pouvait pas !

Miri l'avait voulu dans ses bras et Shigehito lui obéit presque, comme si chacun de ses mots devaient être réalisés. Elle le laissa faire et ferma les yeux, se blottissant tout contre lui qui la serra. Elle plongea doucement son visage dans son cou, toujours ses maudites larmes qui lui montaient au yeux. Elle l'écouta, son coeur marqua un temps d'arrêt ou bien était-ce le temps? Quoi qu'il en soit, Miria était comme submergée par les sentiments et tout s'était soudainement arrêté juste pour qu'elle puisse bien comprendre le sens de ses mots. Chaque secondes....Et si chaque seconde durait une éternité comme celle-ci? Et si chaque seconde était si longue qu'il faudrait des heures pour que quelqu'un n'arrive dans cette pièce? Si chaque secondes leur appartenait, à eux seuls??

- Chaque...Secondes?

Elle releva légèrement la tête mais lui avait fermé les yeux, rougissant légèrement, pour la poser contre la sienne. Miria l'observait, rougissant autant que lui, si pas plus, troublée soudainement par son visage d'ange. Elle sourit aussi tristement, imaginer qu'il devait partir pour éviter de mourir, c'était si horrible à ses yeux. Mais il le fallait, alors qu'elle avait envie de le regarder durant des heures. Elle se perdait dans ses pensées, regrettant un peu ce qu'elle avait fait, craignant le pire, mais au final il n'y avait rien à regretter parce qu'à présent elle savait où allait son coeur. Il n'y avait que le danger qu'elle regrettait.

Il rouvrit les yeux et essuya comme il put ses larmes. Miria sortit alors de ses pensées et rougit de plus belle, baissant la tête comme une enfant pour essuyer elle même ses larmes qu'elle n'avait pu réfreiner. Il était si gentil, si doux, Miria était heureuse bien qu'un peu perturbée. Il affirma alors qu'il ne pouvait pas partir sans grabuge, parce qu'elle aurait des ennuis. Miria se blottit de nouveau contre lui en fermant les yeux.

- On s'en fiche que j'ai des ennuis, je suis numéro en politique, on ne peut rien contre ça!

Elle s'était un peu laissée emporter, certes, mais au fond n'avait-elle pas raison de dire cela? Il déposa alors un baiser sur son front, la serrant plus fortement dans ses bras. Miria se colla encore plus à lui en serrant les poings contre son torse. S'il était obligé de partir? S'il n'y avait pas un moyenqu'il reste? Miria n'avait pas vu d'autres options que celle induisant qu'il soit un prisonnier qui donnaient des informations et qui finirait surement mort, ce qu'elle ne pouvait pas tolérer.Elle le voulait contre elle dans ses bras, pas contre elle à se battre, pas à le détruire, pas à le torturer pour obtenir des informations.

- Tu ne veux pas devenir un esclave, tu ne veux pas souffrir le martyr pour donner des informations en temps que prisonniers, tu ne veux pas trahir ton peuple....Et quand bien même tu accepterais, je m'y refuserais!

Elle le serra plus fort contre elle, pour essayer de lui faire comprendre ce qu'elle ne parvenait à exprimer avec ses mots! Elle ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, surtout pas non plus qu'elle doivent lui refaire du mal, cette idée lui insupportait! mais avait-elle le choix? Il semblait insister pour rester....

Shigehito caressait aussi sa tête à travers son beau rideau de cheveux pour la consoler alors qu’elle avait la tête plongé dans son cou. Il n’aimait pas voir des larmes aux yeux d’une fille, surtout si c’était sur celle qu’il aimait. Puis, elle répéta un peu sa phrase, chaque seconde oui, pour lui, c’était important d’être la en tout temps…ce qu’il ne pourrait certainement pas faire. Cela l’attristait énormément, mais il fit mine de ne pas le montrer, enfin essaya, son visage ne montrait rien mais ses yeux disait tout. C’était la partie de son visage qui disait tout, chaque être humain pouvait le cacher, mais chaque être humain avait une partie de son corps qui le trahissait, et pour shigehito, c’était ces yeux, bien dégagé des cheveux, rien pour els caché.

-Oui chaque seconde…Chaque seconde…les secondes…je les trouve précieuse en ce moment en ta compagnie !...Ce sera d’ailleurs toujours le cas Miria, tu es…devenu mon trésor.

Il rouvrit ses yeux qui devaient surement le trahir sur ce qu’il ressentait de la situation. La quitter serait difficile, mais quand il rouvrit les yeux, il pu l’observer et contempler ses yeux. Mais elle baissa la tête comme une enfant et cela le fit sourire un peu, et il la traita un peu comme une enfant sur le cou, caressant son front, remettant des mèches de cheveux en place pour lui redonner un baiser sur le front.

Mais alors elle se fichait des ennuis qu’elle pourrait avoir juste parce qu’elle était une politicienne renommé pour son peuple ? Peut-être mais cela serait vu comme de la traitrise ! Dire qu’ils ne pouvaient rien contre sa…c’était de la naïveté ?...de la folie peut-être ? Quoi qu’il en soit, il soupira, admirant la façon dont il voulait vraiment qu’il s’en sorte, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être contre ce plan, pourquoi ne aps rajouter quelques chose ? Une chose qui ferait une histoire qui tient debout sur toute la ligne !? Alors sans se presser, il prit quand même son temps pour le lui dire, lui dire l’idée qu’il avait en tête.

-Et si…tu me laissais partir avec une puce que tu m’aurais soit disant implanter pour me laisser partir pour savoir ou sont els autres ?...Bien sur, je l’aurais détruite une fois dehors ou laisser dans le vide…sa te créera moins de problème…

Tout ses propos étaient juste aussi…il ne voulait pas devenir une simple machine à information qui ne serait jamais traiter comme il le faudrait, comme en bon otage…non, il serait vu simplement comme un humain, qui dirait des conneries a propos d’un camp qui ne voudrait que la paix entre els humain et les Xénions…enfin…il y en avait peut-être qui partageait les sentiment de Miria sur le fait que se soit possible, mais réagiraient-ils seulement ? Oseraient-ils se mettre sur els devant de la scène pour protéger un seul et unique humain, le premier à faire partie de ce petit groupe ?...

-Non…je préfère encore être dehors pour faire en sorte que l’on puisse se voir, faire en sorte que nos politicien face le nécessaire pour enfin se montrer et parler de paix ! Je veux te revoir le pus vite possible… !

Elle le sera plus fort contre lui encore et lui caressa son dos tendrement pour la calmer un peu. Ensemble, ils arriveraient peut-être à faire bouger els choses du bon côté, que ce complot se stop…Les humains ne comprenne pas qu’en partant sur Caprica, il en était encore gagnant ! Plus de pays, un système unique…plus de guerre sur la planète, juste des bandits par si par la…et il se plaignait encore de la perte de la terre…

Miria profitait de ses gestes tendres, ses caresses lui faisaient du bien même si elles n'apaiseraient jamais complètement sa peine. Elle essaya de lui sourire en l'écoutant. Mais plus que de sourire, c'est ses rougissements que l'on pouvait voir le plus, parce que les propos qu'il lui tenaient étaient vraiment attendraissant et un peu génant. Elle ne s'était jamais vu comme un trésor, pour quiconque d'ailleurs. Alors entendre de tels mots dans sa bouche, savoir qu'ils appréciait tant ces courts moments passés ensemble malgré la violence de leur rencontre, Miria était vraiment émue, touchée, attendrie. Elle porta sa main sur son visage, caressant sa joue en cherchant ses mots, toujours aussi rouge.

- Ho Shigehito, si chaque seconde pouvait être à nous....J'aimerais tellement...Tu vas me faire rougir à me complimenter de la sorte, je suis loin d'être un trésor!

Miria avait baissé les yeux, elle ne pouvait pas voir son regard aussi attristé que le sien sans doute, mais le fait qu'il caresse aussi tendrement son front la fit relever les yeux vers lui, toute muette et rouge de ses propos précédents. Il remit quelques une de ses mèches en place avant d'y déposer un baiser. Elle ferma un court instant les yeux pour apprécier ce geste qui la fit encore plus rougir. Il n'était pas coutume pour d'elle de rougir autant d'ordinaire, c'était assez perturbant à vrai dire. Mais elle s'y faisait.

Mais alors qu'elle lui expliquait qu'elle s'en fichait des ennuis, il poussa un long soupir qui lui fit rouvrir rapidement les yeux pour le regarder franchement, surprise, et le dévisager en l'écoutant. Plus elle l'écoutait, plus elle écarquillait les yeux. L'idée n'était pas mauvaise, mais comment faire croire qu'un humain puisse détruire la puce de lui-même sans qu'elle n'en soit pour quelque chose? C'était assez compliqué....Bien qu'elle pourrait se servir d'un robot, lui implanter des données pour qu'il fasse ce travail lui même en effectuant une erreur, elle le ferait détruire par après avec comme excuse qu'il était défectueux....Elle pouvait rester ainsi crédible...Mais ce serait compliqué malgré tout, quoi qu'ils trouvent comme solution il y avait un souci. Miria soupira à nouveau et baissa la tête, complètement désemparée.

- C'est ainsi que tu veux procéder?

Lorsqu'elle lui fit son petit laus à propos de la condition qu'il aurait s'il devait rester, elle comprit qu'elle avait trouvé les mots justes sans même qu'il n'ait encore ouvert la bouche pour parler, elle avait gagné d'avance. D'ailleurs lorsqu'il prit la parole, ce fut pour affirmer qu'il préférait faire avancer les choses de l'extérieur pour pouvoir la revoir au plus vite. Miria ferma les yeux et posa sa tête contre son torse tout en posant délicatement sa main sur son épaule.

- Alors tu vois, tu ne resteras pas cette fois, Dieu seul sait si nous nous reverrons un jour...

Cacher sa tristesse étaitdifficile mais pas aussi pénible qu'au départ. Bien sûr elle le serrait chaque fois un peu plus fort contre elle mais c'était un geste qui devait paraitre naturel entre amoureux non? Elle n'en savait rien, puisque c'était la toute première fois pour elle. Malgré tout, Shigehito lui caressait tendrement le dos et Miria frissonna, au moins c'était agréable. Elle aurait pu rester des heures ainsi, dans ses bras, mais elle aurait préféré que ce soient lors de jours plus heureux. Pourquoi donc les humains cherchaient encore à faire la guerre pour peu qu'il en coute? Les Xénions avaient juste envie d'être en paix, plus des esclaves, et on venait leur chercher des noises....Mais dans ses humains, il y avait lui maintenant, lui qui changeait toute la donne.

Les yeux fermés, l'enlassant aussi tendrement que fort, Miria se surprit à sourire, pas un sourire de joie ou de bonheur, non. C'était un sourire d'espoir, d'espoir pour lui et l'avenir. Elle avait une raison d'espérer toute autre que ses premières, elle espérerait le revoir, qu'il soit toujours en vie, elle l'espérait lui.

Shigehito pouvait contempler Miria en train de sourire, mais ce qui le frappa le plus en la regardant, ce n’était pas ses lèvres, c’était de constater qu’elle avait un visage d’ange en rougissant ainsi. Elle posa doucement sa main sur sa joue et la lui caressant tendrement. Il se demandait même si Miria était violente malgré l’épisode de toute à l’heure. D’ailleurs, s’il avait été avec un autre Xénion, peut-être qu’il aurait eu pire de ce qu’ila vait eu. Mais Shigehito ne lui en voulait pas du tout, il en ressortait quelque chose auquel il tenait et pour laquelle il se battrait pour pouvoir la garder auprès de lui.

-Ce serait encore mieux si l’on pouvait arrêter le temps, on aurait eu l’éternité…J’aurais bien voulu…et ne dit pas que tu es loin d’être un trésor Miria…Tu es le mien à présent, mon objectif premier, c’est toi.

Alors qu’il lui faisait de tendre este quand elle avait baissé les yeux, elle le remonta vers lui et il sourit légèrement. Puis, elle l’écouta en silence pour ensuite lui demander si c’était vraiment ainsi qu’il voulait procéder. Mais Shigehito le ferait uniquement si cela lui arrangerait bien des problèmes !

-Si ça t’évite d’avoir plus de problème que de me laisser m’échapper sans rien tenter…c’est moins louche au moins, non ? J’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que se soit par ma faute !

C’est alors qu’il soupira, s’avouant vaincu sur ce point, mais lui, il en était sur, il se reverra et vite ! Même si pour sa il fallait revenir ici sans que les choses se soient améliorer et que ses conditions soient bien pire que celle-ci. Et sa, malheureusement, Miria ne pourrait rienf aire pour le lui en empêcher, si elle lui manquait de trop, il ne pourrait s’empêcher devenir à nouveau !

-On se reverra Miria ! C’est promit ! Mais en attendant, profitons du temps que l’on a devant nous hein ? Tu vas terriblement me manquer, alors je veux t’avoir un maximum avant de partir au moins !

Il la serra également plus fort contre lui, comme si leur geste était bien coordonner durant le peu de temps qu’ils étaient ensemble. Il ne cessa pas de caresser son dos en se blottissant contre elle. Il frotta sa tête contre la sienne et lui chuchota je t’aime mon trésor à l’oreille, aussi tendrement et amoureusement qu’il pu avant de plonger sa tête dans ses cheveux en fermant les yeux. Il profitait du mieux qu’il pouvait de son unique raison de vivre, sa nouvelle raison qu’il venait de trouver après tant d’année de semi solitude. D’ailleurs…il se demandait si après sa…il quitterait la terre pour la lune afin de pouvoir faire bouger els choses…est-ce que les autres accepteraient ?...Il le fallait !

Miria voyait la façon dont Shigehito la regardait et lorsqu'il posa doucement sa main sur sa joue, elle ne put s'empêcher de rougir légèrement. jamais on ne l'avait regardée de la sorte, jamais on ne lui avait parlé ainsi, jamais accordé autant d'importance et de sympathie. Miria se sentait comme une reine, c'était un peu génant comme situation et pourtant elle aimait tellement, plus que d'aimer ce qu'il se passait elle aimait à savoir qu'il, Shigehito, son prisonnier, celui qu'elle avait elle-même interrogé, était responsable de cette sensation. Elle rougissait certes à cause de lui, mais surtout elle rougissait POUR lui et ça, c'était fort peu courant.

-Ce serait encore mieux si l’on pouvait arrêter le temps, on aurait eu l’éternité…J’aurais bien voulu…et ne dit pas que tu es loin d’être un trésor Miria…Tu es le mien à présent, mon objectif premier, c’est toi.

Elle l'écouta et rougit de plus belle. Oui, s'il avait été possible d'arrêter de temps, d'avoir l'éternité pour soi, maintenant qu'il était là, entré dans sa vie de façon assez incongrue, c'est avec lui qu'elle aurait voulu passer tout ce temps, toute cette longue éternité sans fin. Avec lui pour qui elle était un trésor, son objectif premier. Si seulement elle pouvait lui montrer à quel point ces mots lui allaient droit au coeur, ho oui si seulement....Mais les mots ne venaient pas, ou ne semblaient pas assez fort. Son coeur battait la chamade, cognant dans sa poitrine comme un cheval au galop à travers les steppes, libre de pouvoir vivre à sa guise en profitant de chaque instant. C'était l'image qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle pensait à ce qu'il venait de dire, un cheval libre de toute bride qui courait, encore et encore, une liberté sans fin, une beauté inégalable....L'amour était vraiment un étrange sentiment, elle appréciait vraiment.

- L'éternité pour toi et moi? Rien que nous deux Shigehito?

Miria l'écouta, baissa les yeux mais il releva doucement son visage. Elle venait d'en profiter pour demander s'il comptait vraiment agir de la sorte. Son coeur cogna encore plus fort, régit soudainement par la peur, la peur qu'il ne se fasse attraper avant d'avoir pu quitter ce lieu qui pour lui était sans doute maudit, un lieu de mort et de souffrance pour quiconque ne suivait pas l'opinion des xénions.

Elle l'écoutait silencieusement, ses yeux un peu dans le vague bien que ce soit lui et son sourire qu'elle regardait. Il ne voulait pas lui faire d'ennuis, elle ne voulait pas qu'il court à sa perte, il ne voulait pas que cela paraisse louche, elle préférait encore souffrir physiquement que de le voir souffrir. Au moins, si c'était louche, elle pourrait toujours manipuler l'assistance, s'il se faisait prendre, s'il était battu, s'il se faisait tabasser, s'il devait rester ici....Miria ne pourrait rien faire de plus que d'acquiescer et de le regarder souffrir, ça elle en était incapable. Elle avait beau réfléchir, tout serait bien compliqué pour le faire sortir d'ici sans encombres, autant pour lui que pour elle.

- C'est donc tout ce qui t'inquiète, qu'il ne m'arrive rien? Et si ton plan ne fonctionnait pas, si tu te faisait attraper, penses-tu que je sois heureuse de te voir te faire torturer sans rien pouvoir faire? Cette idée ne me plait pas Shigehito, je préfère que cela paraisse louche et pouvoir jouer sur les apparence plutôt que tu te fasses prendre et ne pouvoir rien faire!

Elle poussa un long soupire. Shigehito était fort enthousiaste, Miria un peu moins. Elle connaissait le monde des xénions comme sa poche pour avoir participer au fonctionnement politique, pour en être encore. les chances étaient vraiment mince, il fallait espéer, si l'on suivait son plan, qu'il ait vraiment une bonne étoile sur laquelle compter.

Il lui promit alors qu'ils se reverraient. Miria baissa à nouveau la tête, perdue, triste, une petite lueur d'espoir l'animait encore, mais elle ne suffirait pas à lui rendre le sourire. Il voulait profiter un maximum tant qu'il pouvait l'avoir auprès de lui parce qu'elle allait lui manquer. Miria ferma les yeux, pour elle aussi ce serait dur, ils avaient à peine eu le temps de se découvrir que déjà ils devaient être séparés.

Comme si tout était coordonné, leurs gestes étaient semblables. Miria le serra plus fort et il fit de même. Les mains de Shigehito se promenaient dans son dos, Miria en frissonnait. Que pouvait-elle faire pour lui offrir un peu d'espoir, lui montrer qu'elle croyait en lui malgré sa peur? Elle se blottit contre lui, suivit ses gestes avant de ramener ses mins contre sa poitrine, comme une enfant l'aurait fait. Elle les posa sur son torse, pour sentir son coeur battre. Sa vie à elle serait éternelle à moins qu'on ne la tue, elle finirait par le perdre et le voir mourir...Mais pour le moment elle pouvait sentir son coeur battre et cela la rassurait. Comme une enfant, elle restait blottie contre lui en priant, l'écoutant lui murmurer des mots doux avat qu'il n'enfuisse sa tête dans ses cheveux. Miria glissa sa main dans son cou et le caressa tendrement. Elle ne l'avait pas encore dit, ne sachant pas trop si c'était bien ce sentiment qui la nourrissait, mais à présent qu'il lui avait répété de nombreuses fois, maintenant qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à passer avec lui, maintenant.....

- Je t'aime Shigehito!

Shigehito profitais bien du fait de l’observer rougir. Elle avait l’air d’un vrai petit enfant.Une petite enfant qu’il avait envie de chérir de tout son être, de prendre soin d’elle et de veiller sur elle. Mais malheureusement, il avait fallu qu’il y ait cette guerre entre les humains et les Xénions. Il ne pourrait pas réaliser son souhait avant un bon moment et cela l’attristait, mais il gardait la tête haute, se disant que d’un côté, il aurait le restant de sa vie pour être avec elle…même s’il viendrait à mourir alors qu’elle serait toujours belle et bien vivant, n’ayant pratiquement pas changer. Mais peu être qu’avec le temps, quand les humains et els Xénions vivront ensemble, que de nouvelle technologie trouveront le jour qui leur permettra de rester éternellement ensemble.

-Oui, l’éternité, toi et moi…j’en ai envie.

Shigehito avait relevé doucement son visage pour garder dans sa vue son si beau visage. En fait, il n’y avait rien chez elle qui lui déplaisait, il aimait tout d’elle, même s’ils avaient eu une petite confrontation un peu violente avant, peu importe, cela ne changeait rien à ses sentiments. Mais bien sur, le débats pour savoir comment il allait sortir d’ici n’était pas prêt d’être terminer, après tout, Miria était une politicienne et Shigehito un humain bien têtu qui a vécu en évitant de s’accrocher aux autres…et qui est aussi capitaine, ce n’était pas pour rien qu’il portait ce grade. Tous les deux pensaient pour el bien de l’autre. Comme quand Miria protégeait son peuple et Shigehito les personnes qui étaient sous ses ordres…mais bien sur, ce n’était pas le même niveau de protection, c’était bien plus sentimental.

-Je sais Miria…mais dans les deux cas, c’est toujours aussi risquer, alors autant minimiser les problèmes le plus possible. Si les autres ne te croient pas et qu’il te retire de ton poste, établir une paix serait peut-être plus difficile…tu es la seul du côté des Xénions que je connais et qui le veuille. Pour moi, on ne pourra rien changer Miria…mais une fois de retour chez moi, je ne serais plus sur terre si sa te rassure…il ne m’arrivera rien, promit, je ferais attention.

Shigehito sera plus en sécurité une fois le périmètre de cette base franchie, le reste de la planète qui n’est pas encore exploiter par les Xénions restaient une cachette sur ! La preuve, durant 7 ans, personne n’a apprit l’existence de ce petit groupe qui envoie quelque fois des ressources à la lune !

Mais pour el moment, il était avec elle, bien que cela ne durera certainement plus très longtemps, ce qu’il regrettait. Il ne voulait pas retourner sur la lune, il n’y avait d’ailleurs pas mit les pieds plus de 3 fois. Il déposa une multitude de baiser sur son front, son visage, pour se sentir vraiment proche d’elle. Ila vait l’impression que la serrer contre lui n’était pas assez, ou alors, c’était de savoir qu’il devrait y aller dans peu de temps…Mais il ne regrettait finalement pas de s’être fait attraper, il avait pu connaître son trésor et trouver quelque chose qu’il n’aurait surement pas trouvé ailleurs.

Elle lui dit des mots…des mots que lui avait dit assez souvent. D’ailleurs, en les entendant, il soupira en souriant légèrement. L’entendre l’avait détendu étant donner qu’il devrait partir. Il passa sa main dans ses cheveux et lui remonta un peu la tête pour la regarder et rapprocher doucement ses lèvres de siennes.

-Moi aussi je t’aime Miria.

Doucement, il déposa ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser tendrement, comme jamais il l’avait déjà embrassé. Il voulait qu’elle s’en souvienne, lui procurer le plus de tendresse que possible avant de partir. Il en avait d’ailleurs besoin lui aussi, il voulait se rappeler de ses bon moments passer avec elle, des moments déjà plus qu’agréable, des sensations qu’il voulait se rappeler rien qu’avec elle. Pouvoir penser à elle, son trésor de façon à quitter ce monde.

Miria le regardait en l'écoutant, elle n'avait d'autre choix que de se rallier à sa décision, elle ne trouvait pas la force d'aler àl'encotre de toute façon. Qu'avait-il donc fait pour ue toute sa répartie ne disparaisse si soudainementface à lui? Miria se sentait incapable d'alle contre lui, elle était prisonnièrede ses sentiments soudainement, elle ne voualit pas lui faire du mal et sans doute cela lui créerait-il des problèmes à l'avenir mais pour le moment elle ne parvenait pas à penser ainsi. Tout ce qui lui venait à l'esprit était le fait qu'il s'agisait des derniers moments, qu'ils passaient ensemble si peude temps après leur rencontre.

Miria ne répondit ren à ses propos, elle se contenta de caresse son visage, y repensant sans pour autant chercher une autre solution, elle ne lui viendrait de toute façon pas dans l'immédiat. Elle avait envie de profiter de ce quelques instants avec lui, tout comme lui e lui avait fait ressentir quelques minutes plus tôt. Miria se sentait rougir et d'étranges sensations l'envahissaient depuis u moment.

Shigehito répondit à sa phrase avant de l'embrasser tendrement, vraiment très tendrement. Miria ferma les yeux et soupira doucement avant de poser ses mains sur son visage. Elle le caressa et se colla plus à lui, voulant le sentir le plus possible avant qu'il ne disparaisse.

Tout son corps fut parcourut d'un long frisson et Miria ne put que soupirer d'un plaisir qu'elle ne connaissait pas. Elle sourit et doucement passa sa langue entre ses lèvres. Elle se sentait admirablement bien lorsqu'elle était ainsi dans ses bras et l'idée même de devoir le laisser partir l'effrayait encore plus en cet instant plus qu'aux autres. D'ailleurs, son baiser devint un peu plus sauvage, comme si elle avait envie de le tenir prisonnier de ses lèvres à tout jamais. Miria ne connaissait encore rien à ce genre de relation mais ce qui était sûr c'est qu'elle aimait beaucoup être avec Shigehito, le regarder, lui parler, l'embrasser...Et elle s'en donnait à coeur joie.

Plus que le souvenir de leur rencontre brutale, ce serait sans doute ce baiser qui la marquera le plus lorsqu'elle se rappellera de tout ça. Et ce souvenir serait sans doute aussi l'un des plus beau qu'elle n'aie jamais eu. Lentement, elle glissa ses bras le long de ses bras et remonta sous son t-shirt avant de s'arrêter dans son mouvement. Elle détacha, difficilement, ses lèvres de celles de Shigehito en soupirant et le regarda dans les yeux, déposant parfois quelques baisers sur ses lèvres.

- Shigehito....je me sens....Bizarre...

Bizarrement bien, bizarre mais d'une joie extrême, comme envahie par quelqu'un d'autre. Elle se sentait si vivante dans ses bras, si pleine d'énergie. Et le corps de Shigehito semblait l'appeler irrémédiablement à lui. Ho oui, c'était vraiment bizarre et pourtant tellement agréable. Un tas de pensées se bousculaient dans sa tête mais aucune ne semblait avoir de sens. la seule qui semblait en avoir fut la plus honteuse qu'elle n'ait jamais eue et pourtant aplus belle, la plus génante mais la plus naturelle, la plus sensuelle....

Miria voulait Shigehito sous toutes ses formes, elle le voulait toucher mais elle le voulait aussi en elle. Elle le voulait le sentir, le voir, l'aimer et bien plus que cela encore. Si elle avait pu, elle se le serait approprier, mais il n'y avait rien de mieux que la liberté et le savoir libre la réjouissait. Et soudainement, elle le voulait libre en elle.

Elle continua de glisser ses mains sur son torse et embrassa son cou, devenant de plus en plus rouge. les sensations l'envahissaient de plus en plus, sauvages, incontrôlables, intenses et agréables. Elle se plaqua contre lui et approcha ses lèvres de son oreilles, tremblante, pour murmurer doucement.

- Je me sens....Pleine de désirs, je ne comprends pas ce que c'est...

Et bien qu'elle ne le sache pas, elle avait envie de continuer contre toute attente. Elle chercha son regard, comme pour y trouver une réponse, comme pour y lire quelque chose de semblable ou même une approbation à ce qu'elle ne semblait pas oser demander. Mais même s'il n'était pas d'accord, sentir ses mains sur son torse, si proche de son coeur, cela lui suffirait amplement, elle voulait juste être le plus proche possible de lui, maintenant et toujours. Plus elle le regardait, plus elle l'aimait, plus elle s'attachait, plus elle refusait l'idée de le perdre et plus elle rougissait, son étrange envie ne cessant de monter, encore et encore. Elle finit par se perdre dans ses yeux, sans comprendre ce qui lui arrivait, mais trois mots résonnaient sans cesse dans sa tête je l'aime, je l'aime, je l'aime....

Sous les caresse de Miria, il se sentait apaiser, calme, et par-dessus tout amoureux. Mais il ne s’était jamais senti aussi aimer et il en était vraiment plus qu’heureux. Miria, son trésor désormais, était la personne la plus importante au monde à ses yeux. Peu importe qu’elle soit une Xénions ou pas, cela ne changeait rien ! Elle était tout aussi humaine que lui était humain. Le fait qu’elle lui caresse le visage, lui avoue se sentiments et qu’elle se soit occuper de lui lorsqu’il eut son petit malaise le prouvait bien, seul les aveugle et les ignorants refuseraient de l’admettre, ils s’aimaient vraiment.

Alors que Miria se colla a lui suite au baiser qu’ila vait commencer, il fit en sorte qu’elle le reste, la serrant contre lui avec douceur, la voulant bien plaquer contre lui, la sentir toute proche de lui, même si cela lui semblait insuffisant.

Lorsqu’elle passa sa langue entre ses lèvre au milieu de ce baiser qui était surement leur plus long baiser et leur plus tendre. Il alla caresser sa langue avec la sienne, tendrement, lui caressant le dos également. C’était sur, en ce moment, il ne voulait plus partir, mais uniquement rester avec elle, l’avoir contre lui, et pour lui tout seul.

Son baiser devint soudainement plus sauvage et Shigehito. Si l’envie de le garder prêt d’elle en était le but, et bien elle avait réussi, il ne put s’empêcher de répondre aussi sauvagement qu’elle. Il en était devenu….accro ! Shigehito en profitait donc le plus possible en sachant qu’ils seraient séparer un long moment, partageant ses sentiments si fort avec elle.

Mais doucement, elle détacha ses lèvres des siennes…Shigehito les quitta difficilement à vrai dire. Il soupira même de plaisir tellement il avait aimé ce baiser. Et dès qu’il croisa son regard, il resta figer dessus, tellement ses yeux étaient frappants et il les admirait. Il profitait des baisers qu’elle déposait sur ses lèvres, les léchant à chaque fois qu’elles les éloignaient. Elle se sentait bizarre ?

-Bizarre ? Si c’est ce que je ressens pour toi…

Lorsqu’elle longea ses bras avec ses main pour qu’elles finissent alors son haut, il rougit fortement etlorsqu’elle embrassa son cou, cela n’arrangea pas les choses, il se sentit bien vite attirer par elle, bien plus qu’avant. Il l’incitait même à continuer. Et lorsqu’il entendit ses murmures, il rougit de plus belle et caressa sa tète.

-Pleine de désir ? Laisse toi aller et montre-moi…

Il laissa glisser ses mains le long de son dos, passant ses doigts un par un sous le haut de son trésor en rejoignant son regard sur celui de sa bien aimée. Il la regardait avec un regard amoureux et qui disait tout. Si elle le voulait, alors elle aura…il était désormais sien, il lui appartenait de droit. Elle pouvait enf aire ce qu’elle voulait. Il voulait partager bien plus.